Tu m'embrasses. Je t'attire vers moi, j'en veux plus. Tu détache gentiment mes bras autour de ton cou. Je t'interroge du regard, qu'attends-tu de moi ? Tu ne me réponds pas. Tu as une idée derrière la tête que je le vois dans ton regard. Tu as un petit air mutin. Ah le coquin ! J'attends nue sur le lit, offerte à ton regard. Tu te lèves et te mets à débarrasser la commode de ce qui l'encombre. De mieux en mieux. Je me lève à mon tour pour te rejoindre. Tu me soulèves pour m'asseoir sur ce meuble détourné de son usage initial. Ta queue est toujours au garde à vous. Tu écartes délicatement mes cuisses et me pénètre, enfin ! Je m'agrippe à toi sous l'effet des sensations qui parcourent mon corps. Je suis sous tension, ta tension.

  Je recommence mon ascension vers les nuages, avec toi, grâce à toi. La commode bien que solide, marque nos ébats de ses coups sur le mur. Elle fait les frais de ta vigueur et de notre appétit insatiable. Quel bon matin ! Je suis proche de la jouissance et tu me suis de près, je le sens. Les coups de la commode se font plus rapides. Je gémis, ne tenant plus sous ce flot de plaisir. Je vois le 7^ème ciel, je le ressens, je le vis. Il m'envahit, me dévore, se repaît de moi. Je vois dans tes yeux et ressent dans ton corps les vagues successives de jouissances. Notre but est atteint, la marée va refluer après nous avoir submergés. Repus, nous nous recouchons, heureux et satisfaits, pour une fin de grasse matinée. Pour la douche, ce sera plus tard.