Je me réveille en ce vendredi matin, tu n’es plus dans le lit. Je regarde le réveil, il est déjà 8 heures. Tu es sûrement en train de te préparer pour aller au travail. Je me lève avec la ferme intention de venir te faire un dernier baiser avant ton départ. En ouvrant la porte de la chambre, je t’aperçois, me tournant le dos, devant la table du salon, en train de faire quelque chose que je ne vois pas. Je m’approche pour mieux voir ce que tu fais. Et là quel n’est pas ma surprise de te voir en train de faire tes bagages et .. les miens aussi. Que manigances-tu ?

Tu es surpris quand je te lance un « Bonjour, chéri » et t’embrasse sur la joue. Tu te retournes et m’embrasses à pleine bouche, voilà le meilleur des réveils matin ! Je t’interroge sur la destination de notre voyage, mais tu ne veux pas lâcher le morceau et me rétorques que « C’est une surprise ». Ah une surprise, quelle bonne idée, me dis-je. Je file prendre une douche et me prépare pour un départ imminent. Une demi-heure après, je suis sur le pied de guerre pour mon séjour mystère. Tu as déjà chargé nos bagages dans la voiture et direction notre lieu de villégiature. Je regarde attentivement les panneaux pour avoir une indication sur notre destination, tu le remarques et me dis que nous filons vers le sud. Maigre information mais je m’en contente. Quelques heures plus tard, nous passons la frontière franco-italienne. Je suis de plus en plus perplexe. Mais où va-t-on ?

A proximité de SanRemo, nous prenons la direction de Genova. Tiens tiens, que dois-je en conclure ? Puis encore une bifurcation, vers Milano. Nous sortons de l’autostrada à Carpugnino. Et nous nous dirigeons vers Stresa. Ca me dit quelque chose mais impossible de me souvenir. Nous arrivons enfin devant un grand hôtel 5 étoiles. Juste en face se trouve le………..lac Majeur et ses magnifiques Iles Borromées. Je suis aux anges. J’adore ce coin où je suis déjà venue avec mon père, il y a bien longtemps. J’en ai gardé un souvenir de verdure luxuriante et d’atmosphère paisible. Je te saute au cou de bonheur, je suis ravie de ta surprise. Tu n’aurais pas pu trouver mieux.

Nous entrons dans le hall, ce n’est que luxe, du marbre blanc et rose orne le sol, de larges baies vitrées laissent entrer la lumière et des plantes luxuriantes confirment la réputation de microclimat du site. Nous montons à la chambre, qui n’a rien d’une simple chambre. C’est une suite, la suite Hemingway : un salon, une chambre et une salle de bain. Toute la suite est style empire avec, aux murs du bois précieux, au sol de la moquette moelleuse, un immense lit et une salle de bain avec une immense baignoire à remous. Je m’approche d’une fenêtre et contemple la vue. Un immense parc verdoyant nous sépare du lac Majeur. On peut y apercevoir, au loin, les 3 îles Borromées ; isola Madre, isola Bella et isola dei Pescatori. Tu viens me rejoindre, je suis ravie d’être ici et avec toi. Le séjour s’annonce inoubliable. Tu me prends dans tes bras pour un tendre câlin. Un long baiser langoureux et nous nous décidons à partir à la découverte de l’île botanique qu’est l’isola Madre. Direction l’embarcadère pour prendre la navette qui fait le tour des 3 îles.

Le temps est ensoleillé en cette journée de printemps. Nous profitons du trajet pour admirer, main dans la main, le paysage qui défile sous nos yeux. Nous débarquons sur l’île « botanique ». La nature est en plein éveil après ces derniers mois d’hiver. Les jardins sont aménagés en terrasses et parapets à balustrades. Tout le faste de 4 siècles d’aristocratie des comtes Borroméo, aujourd’hui ouvert au public. Nous déambulons à travers les camélias, azalées, bougainvilliers et au détour d’un chemin en pierre nous tombons sur une petite maison qui nous laisserait penser que nous ne sommes plus en Italie mais sur la côte bretonne. Elle est entourée d’hortensias.

Tu prends ma main et m’entraînes à l’arrière de la maison. Nous sommes cachés, aucun badaud ne pouvant nous voir. Tu restes à quelques pas de moi, tu me regardes, tu m’observes. Enfin tu t’approches, touches mes lèvres. Ton index caresse ma bouche. Je l’entrouvre et commence à lécher tes doigts. Je joue de ma langue avec le bout de ton index et l’engloutis. Le simulacre de fellation nous met en appétit. Ta bouche vient remplacer tes doigts. Ta langue entre en moi. Elle est chaude et agile. Le ballet aquatique commence. Nos langues s’enlacent, nos salives se mêlent, nos baisers se font de plus en plus profonds.

Tu t’arraches à nos baisers et te penches. Tes deux mains viennent toucher mes chevilles au bas de ma jupe, elles remontent en me caressant. Une de tes mains s’approche de mon sexe, déjà humide et bouillant. Tu écartes d’une main experte le tissu fin qui le recouvre. Tu caresses doucement ma toison, puis tu écartes les lèvres pour vérifier mon état d’excitation. Pas de doute, je suis sous ton charme. Tes doigts courent sur mes lèvres en nage, les palpent, les massent. Tu titilles mon clitoris gonflés par le désir que j’aie pour toi. Je saisis ton poignée et goûte tes doigts mouillés. J’en lèche la moindre parcelle. Je me goûte.

Tu commences à déboutonner mon haut. Tu découvres ma poitrine. Les dégages de leur carcan, en saisis un à pleine main. Tu le lèches, le tètes. Je gémis de plaisir. Tu mordilles mon téton, joues avec du bout de ta langue, l’aspires dans ta bouche. Tu redoubles d’effort en t’attaquant au deuxième. Tu recommences ton périple buccal. Je gémis de plus en plus. Tu souris la bouche pleine. Tu redresses de temps en temps la tête pour chercher sur mon visage le résultat de ton travail gustatif. J’ai la bouche entrouverte, des petits sons de plaisir en sortent pour t’encourager sur cette voie. J’ai la tête qui tourne sous les assauts de ta bouche gastronome.

Tu te saisis de ce morceau de tissu qui te sépare de ton désir. Le descends jusqu’à mes pieds et le fourres dans ta poche. Tu redescends vers mes lèvres, prends délicatement ma jambe pour la poser sur ton épaule et ainsi avoir accès à mon intimité. Tu colles ta bouche sur mes lèvres inondées, résultat de ton bon travail. Tu les écartes d’un coup de langue, les lapes doucement. Ta langue se fait fureteuse, s’insinuant dans les moindres recoins. Mon souffle devient anarchique. Je ne peux retenir plus longtemps les mouvements involontaires de mon bassin. Qui vient faire frotter mon clitoris sur ton nez. J’ondule sous ta bouche. Elle ne fait plus qu’une avec moi. Mes mains attrapent ta tête pour prolonger mon bonheur. Tu insinues ta langue en moi. Un cri d’extase remonte le long de mon bas ventre jusqu’à ma bouche. A ce moment, je ne suis plus moi, je suis sensation, je suis plaisir, je suis à toi. Ta langue entre et sort de moi. Je plante mes ongles dans ta tête mais tu ne sens rien, entièrement concentré sur ton labeur.

D’un seul coup, tu te redresses. Me saisis par la taille. Me retournes et appuis sur mon dos pour que je me penche. J’obtempère docilement. Tu entres en moi d’un coup. Je crie de plaisir. Tes mains, sur mes hanches, me guident en toi. Tu me pénètres totalement, ressort, entres encore en moi. Mes mains se crispent sur une des pierres de la maison. Mes jointures deviennent blanches sous la pression. Je serre les dents pour ne pas pousser un râle primal qui vient du plus fond de mes entrailles. Ta queue est tendue à l’extrême et vient taper sur le fond de mon vagin. Sous tes coups répétés, je jouis. Mes jambes ne me soutiennent plus, je suis chancelante sous l’ivresse de la jouissance. Je te sens jouir à ton tour en moi. Je sens les contractions successives de ton sexe. Je me redresse, tu es toujours en moi. Tourne la tête et t’embrasse. Tu me soutiens parce que je suis toujours un peu ivre de cette extase intense.

Ce sera sûrement un garçon...