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Rencontre

Mardi 3 octobre 2 03 /10 /Oct 08:00

Je dois dire que la vie réserve parfois d’heureuse surprise. Non pas que j’en sois blasée, mais étant par nature réaliste et l’expérience aidant, on apprend à être méfiante devant certains événement trop « parfait ». Je viens d’en vivre un de cette catégorie et je reste encore sous les effets enchanteurs de cette rencontre et d’autant plus dubitative. Comment le hasard peut il être aussi bon et surprenant ?

 

 

 

 

 

J’étais en train de chercher, sans chercher, sur le célèbre site de rencontre, chattant négligemment avec des pseudos « prince charmant ». Aucun ne provoquait en moi d’intérêt notable, chose bien fâcheuse quand on considère les raisons pour lesquelles j’y suis. Le matin même, j’avais parlé avec quelqu’un de potentiellement intéressant. J’espérai le retrouver sur ma messagerie instantanée. Quand enfin, il se connecte, j’engage la conversation. Nous sommes en fin d’été et à son travail c’est le calme plat. Nous parlons de tout et de rien pour faire connaissance. Quand il me demande si j’accepte que son supérieur rentre dans la conversation. Ma foi, je n’y vois aucun mal. Je savais que dans certains milieux professionnels la franche camaraderie était de mise mais pas au point de draguer avec ses collègues de travail encore moins avec ses supérieurs.

 

 

 

 

 

  

Je ne saurai dire, même a posteriori, par quel mécanisme, mon intérêt est passé de moyen à un tilt gagnant. Je ne savais pas à qui je parlais, je ne savais rien de lui, ni âge, ni situation familiale, ni la nature de l’intérêt qu’il me portait. Je ne sais pas non plus ce qui l’a décidé à rejoindre la conversation ; ma plastique n’étant pas celle d’une naïade et même si, difficile d’en juger sur une vignette de 3x3 où trône uniquement mon visage de profil.

 

 

 

 

 

Il est cultivé, érudit et manie la langue française comme j’officie aux fourneaux. Je dois même dépoussiérer mon Larousse suite à une de ses excellente répartie. Et c’est là, que sa vignette restée vierge, s’affiche. Je vois apparaître un homme et quel homme, un sourire entouré par un visage de mâle et une musculature de rugbyman. J’en reste coi, non que je sois une inconditionnelle de la beauté physique, ce n’est en aucun cas une chose déterminante dans mes choix passés et surement futurs mais on ne rechigne pas sur les belles enveloppes. J’en fais état en attendant une réponse gênée, je suis surprise d’en recevoir une humble, qu’il n’a pas choisit son physique. Moi non plus, mais vu sa carrure c’est plus une question de travail quotidien que d’absence de choix.

  

 

 

 

Il m’a donné, dès nos premiers échanges, son numéro de portable pour que je puisse entendre sa voix cristalline d’hôtesse de l’air, je n’en voyais pas l’intérêt à ce moment-là, mais seulement une heure après c’est moi qui lui donne mon numéro pour confronter notre alchimie naissante à l’instantanéité de ce média. Je ne suis pas surprise d’entendre une voix en rapport avec son physique ; grave, chaleureuse, teinté d’un accent parisien, qui me rappelle mes origines. Nous parlons de nos vies, activités, hobbies. Il est aussi bavard que moi, nous allons avoir du mal à nous interrompre. Nous avons passé avec succès l’étape cruciale du téléphone. Nous nous quittons, le temps ayant passé si vite, nous ne nous sommes pas aperçu qu’il était si tard. Il est toujours à son travail et nous avons tous les deux des invitations chez nos amis respectifs.

 

 

 

  

Je me remets devant mon pc pour lui transmettre mon numéro gsm. Je n’arrive pas à couper notre conversation si plaisante. Il est charmé et moi aussi. Un béguin réciproque... manifestement oui. Je ne peux achever cette rencontre virtuelle sans avoir un rendez-vous. Alors que nous devrions vaquer à nos occupations respectives. Nous parlons de sa voisine, une mémé qui à l’extrême privilège de le voir déambuler régulièrement en tenue d’Adam. Je le tanne pour avoir son adresse, pour que je puisse profiter du spectacle. Il n’y a pas de raison qu’elle soit la seule à en profiter, qu’elle partage. Voilà, en plus, il a de l’humour à revendre, chose au combien importante. Mais où sont les défauts ? Il me répond du tac au tac qu’il est bien aisé d’énumérer des qualités et des défauts sans en faire la preuve.

 

 

 

 

 

L’heure de partir approche et j’arrive enfin à lui faire fixer un rendez-vous, le lendemain soir après son entrainement de rugby. Je consens enfin à le libérer. Ayant eu ce que je voulais, comme quoi l’adage selon lequel, Ce que femme veut, Dieu le veut, est juste. Pour une fois, le ciel est de mon coté.

 

 

 

 

 

Le lendemain, jour J de la rencontre, j’attends fiévreusement son arrivée sur le net pour fixer les dernières modalités de notre rencontre. Je lui transmets mon adresse et les indications pour qu’il arrive à bon port. Chose malaisé quand on a, comme lui, un mauvais sens de l’orientation. Il faut croire que je lui ai pris son quota. Notre conversation reste décousue compte tenu du fait qu’il est au bureau et que des impondérables l’interrompent régulièrement. Nous arrivons quand même à plaisanter de manière polissonne, notamment du déroulement présumé de notre premier face-à-face. Il me propose soit un baisemain soit de me prendre dans ses bras. Je suis plus que tentée par un câlin même fugace, ça me donnera au moins l’occasion de combler mes narines de son odeur. Il évoque la possibilité, o combien improbable, que lors de son arrivée sur le seuil de mon appartement, je sois pétrifiée en voyant l'horreur caractérisée par son physique disgracieux à mon entendement et à mes yeux et que suivant le plan prédéfini et que nous nous sommes assigné, il s’approcherai pour me serrer dans ses bras, alors il clôture avec un « s’il te plait . . . . . ne frappe pas trop fort ! » Ce à quoi je réponds par : « 1/ Je suis non violente et 2/ qu’un grand gaillard comme toi ne peut avoir peur d'une toute petite bonne femme comme moi » et de 3/ «  et si c'est moi qui te fait peur, on fait comment ? Parce que si tu recules trop sous la frayeur, tu risques de tomber dans les escaliers et il va falloir que j'appelle encore le 18 et ils vont finir par croire que je les drague encore et que je provoque délibérément des accidents pour avoir des ouvertures. »

 

 

 

La suite à la prochaine parution ...

Par Tacoma - Publié dans : Rencontre
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