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Rencontre

Mardi 17 octobre 2 17 /10 /Oct 08:00














Il était assis en face de moi, de l’autre coté de la table en verre, vêtu d’un peignoir en coton. Il me parlait surement de son travail. Les jambes croisées, les pans de son peignoir négligemment entrouverts sur sa bite et ses couilles. Je l’écoute à moitié compte tenu de la vue qui m’est offerte. Je patiente en me demandant si c’est volontaire ou non. N’y tenant plus, je m’exclame :
-       Arrête !
-       Tu sais ce qui est merveilleux, c’est que je n’ai qu’à me demander ce que je penserai si la situation était inversée, répond t- il d’un air espiègle. Tu penses comme moi.
 
 
 
 
 
Un soir d’automne, fatiguée, lassée par ma relation charnelle avec un hurluberlu, aussi beau gosse que bon amant. Je vais me coucher de bonne heure espérant trouver rapidement le sommeil et oublier les méfaits qu’il a provoqués sur mon ego et sur ma confiance en moi. Après plusieurs heures de tentative infructueuse, j’abandonne et me lève. Je me poste devant mon pc et me connecte. Une personne que j’avais déjà repérée quelques jours auparavant est aussi en ligne, une petite conversation me fera le plus grand bien. Je lui fais part de mon insomnie et il me propose une berceuse. S’ensuit une conversation délurée sur les différents type de berceuse. Il évoque la berceuse entre adultes qu’on chante au creux de l’oreille de sa partenaire ; berceuse sensuelle, douce et câline, parfois troublante qui se vivent plus qui ne se décrive. Il aime donner et sentir sa partenaire s’abandonne à cette petite mélodie. Ca m’a l’air très agréable. Nous badinons. Quand je me rends compte qu’il m’avait déjà contacté précédemment et que je n’avais pas répondu. Je m’excuse, coupant la conversation par un « Pardon, Thierry ». Je le scie, lui expliquant que je réponds toujours et que je devais être en pleine passion éphémère et que j’avais dû rater son invitation à la conversation.
 
 
 
 
 
Une conversation sensuelle s’ensuit où nous évoquons les premiers moments intimes d’une relation. Il a l’eau à la bouche et moi aussi. Nous décidons de continuer la conversation en direct par téléphone, il est déjà tard mais j’ai aussi envie que lui d’entendre sa voix et que nos échanges soient plus fluides. Il a une voix charmante, douce et envoutante, nous parlons de nos vies, de nos personnalités, de nos aspirations, de sexualité. Nous nous découvrons tellement de points communs que s’en est troublant. Nos conceptions de vie sont étonnamment proches, alors que nos parcours aussi bien personnels que professionnels sont diamétralement opposés. Nos principes de vies sont les mêmes, notre approche de la sexualité similaire alors que Mars et Venus ne sont pas deux sœurs jumelles.
 
 
 
 
 
Nous passons la nuit au téléphone à nous découvrir sans complexe, ni tabou. Ponctué par des « Mais où étais tu ? Depuis le temps que je te cherchais » et des « Mon dieu ! ». Je sens naître au fond de moi, la boule annonciatrice de sentiments. Elle est prématurée, je le sais, mais on ne contrôle pas ce genre de chose. Je sais que la même chose lui arrive aussi. Il est en déplacement à 3h de route de mon domicile, et il envisage même de faire l’aller-retour de nuit pour être à son rendez-vous à 9h. Bien que je sois dans le même ressenti que lui, je n’en garde pas moins mon coté raisonnable (enfin, pour l’instant) et lui demande d’être patient, qu’est ce qu’une journée ? L’attente n’est pas si désagréable que ça. L’heure de se lever est arrivée, bien trop rapidement à mon goût malgré les 6h de conversation téléphonique et les 2h écrites.
 
 
 
 
 
Pendant toute la journée, nous n’avons pas pu nous retenir de nous appeler, nos impératifs professionnels nous séparant à chaque fois. Nous nous manquons avant même de nous connaître. Je passe la journée complètement euphorique, la boule au ventre, la tête ailleurs. Je ne suis pas anxieuse, je ne suis pas stressée, je suis fébrile, dans les starting-blocks. J’essaye vainement de me préparer à l’éventualité hautement improbable mais existante que notre alchimie soit virtuelle, mais je n’arrive qu’à renforcer de plus en plus l’idée que nous nous entendrons à merveille. Je me rends compte que nous sommes presque voisins, je prends néanmoins ma voiture. En arrivant prés de chez lui, mon téléphone sonne, je suis en train de chercher une place. Je m’arrête sur le bas coté et décroche. Il m’a vu passé de sa fenêtre et m’indique où me garer. Je descends la rue et je le vois sur le rebord de la fenêtre. Je lui fais un signe de la main auquel il répond. Le moment fatidique approche, je monte dans l’ascenseur, arrive à son étage, trouve la porte entrouverte, franchis le seuil étonnée de ne pas le trouver sur le porche pour m’accueillir. L’idée fugace qu’il est nu dans le salon m’effleure.
 
 
 
 
 
Au moment où je franchis le seuil, il esquisse un mouvement et je l’aperçois enfin en vrai, en chair et en os. Il était posté derrière le bâtant de la porte. Je m’approche pour lui faire la bise, mes yeux fixés sur lui, voulant graver son visage en mémoire. Au moment où nous sommes assez proches pour nous biser, je sais que je veux l’embrasser à pleine bouche. Au contact de ses lèvres, une montée d’adrénaline me submerge, je l’embrasse à pleine bouche. Je veux que ce baiser soit sans fin. Son baiser est mon baiser comme si je m’embrassais. Il me plaque contre le mur, je lâche mes affaires à terre, l’enserre de mes bras, le presse contre mon corps, palpe son dos, malaxe ses fesses. Ce moment divin semble s’éternisé.
 
 
 
 
 
Je sens que si je ne refreine pas ses ardeurs flatteuses, nous allons faire l’amour par terre avant même de nous être parler de vive-voix. Je fais plusieurs tentatives avant de réussir à le repousser. Pendant qu’il sort les coupes de champagne, je visite son appartement. Salon de style colonial, cuisine aménagée laquée rouge qui aurait aussi bien pu être la mienne, chambre cosy, c’est qu’il a bon goût en plus. Nous nous retrouvons autour d’une coupe dans son salon. Assis sur le canapé moelleux, je pose mes jambes sur son entre-jambe, pour sentir la fermeté de sa vigueur. Nous trinquons. Seule, la lumière des bougies disséminées dans l’appartement nous éclaire. La porte-fenêtre du salon donne sur une terrasse en arc-de-cercle avec vue sur les hauteurs de la ville, le tout donne une ambiance enivrante.
 
 
 
 
 
Nous parlons, enfin nous nous voyons, je le dévisage, je le regarde, j’ai le son, la couleur, le tactile, le gustatif, les senteurs… Les affinités sont toujours là, préservées malgré le réel. Nous continuons ce que nous avions commencé la veille comme si de rien n’était. Nous parlons de l’explosion ressentie lors de notre premier contact et de l’apothéose quand nos corps se connaitront. Je sais que ma sexualité, déjà bien épanouie, prendra un nouveau sens avec lui ou grâce à lui.
 
 
 
 

Par Tacoma - Publié dans : Rencontre
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