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Samedi 15 septembre
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12:47
Je reste toujours étonnée en regardant à posteriori, les différences et les similitudes entre tous les hommes qui ont partagé ma vie. Certains comme des étoiles filantes, d’autres comme un astre orbitant dans mon espace avant de repartir vers d’autres contrées.
Ils ont tous un point commun, je les ai choisis. Pour certains, une apparence physique ; grand, costaud, brun, beau selon mes critères. D’autres pour un état d’esprit, un trait de caractère. Des fois, la relation est passionnelle et souvent chaotique, d’autres fois fougueuse mais sereine.
Comme quoi, même si nous sommes ce que nous sommes, nous ne nous changeons pas mais selon le partenaire, nous ne sommes pas le ou la même. C’est ce qui m’a sauté aux yeux, il n’y a pas longtemps. Je sortais d’une relation passionnelle, totale, amoureuse jusqu’au bout des ongles, mais tellement conflictuelle, tellement destructrice, tellement tout. J’ai longtemps cru que je venais de rater pour la deuxième fois l’homme avec qui je voulais faire ma vie.
Et puis, la vie reprenant son cours normal, j’ai recommencé à rencontrer du monde. Je donne rarement rendez-vous sans avoir vu ne serai ce qu’une photo de mon cavalier, mais bon quelques fois, le feeling faisant, je prends le risque d’être surprise. Donc, me voilà prête pour un rendez-vous à l’aveugle, je le vois arriver en bas de chez moi, prendre son téléphone pour me prévenir de son arrivée. Je désespère, il me tourne le dos, impossible de voir plus qu’une silhouette. Mais non, il me tourne le dos, effrontément, sans le savoir.
Déçue, je décroche mon téléphone et lui dit que je descends tout de suite, dépitée ! Mon attente est de courte durée. A peine ai-je franchis la porte d’entrée que je le vois, Humm, rien à jeter. Tout comme j’aime, grand mais pas trop, brun, bien mis, cheveux courts et en prime une bonne odeur m’assaille quand je lui fais la bise.
Nous partons boire un verre dans la vieille ville. Même en cette pleine saison estivale, ca reste vivable. Assez de monde pour que ca soit animé mais pas trop pour que ca ne ressemble pas à un bain de foule. Le serveur nous ignore pendant un bon moment, on patiente en papotant. Je passe une soirée agréable, calme et détente. On fait connaissance. Au bout de deux bonnes heures de bavardages intenses, il me ramène chez moi. Je ne résiste pas à l’envie de lui proposer un dernier verre.
Nous voilà sur mon balcon, un verre à la main, on se regarde, on se rapproche, j’ai envie d’un baiser. Je me demande si je vais devoir faire le premier pas, mais non, il me devance. On s’enlace de nos bras, de nos langues, on se serre, on se frôle, on se réchauffe l’un l’autre. Le temps s’arrête. Je baigne dans son odeur, elle m’enivre. Il passe ses mains sous mon haut, caresse ma peau. Je frisonne de plaisir. On s’éternise sur mon balcon, au regard des rares passants. Moment très sensuel…
On migre vers l’intérieur, pas question de faire de l’exhibitionnisme sur mon balcon, encore que… On se retrouve dans ma chambre, rien de mieux qu’un lit confortable pour explorer le Kama. Il me déshabille, je le déshabille. Le contact de nos peaux est électrisant. C’est sensuel, c’est doux, c’est calme, c’est lent, ca monte doucement, peu à peu. Je savoure, j’apprécie, je me délecte du moindre effleurement, de la moindre caresse. Ma langue s’aventure sur sa peau, elle veut tout explorer.
Ses mains sont affairées à peloter mes seins, sa bouche les rejoint. Il me pince les tétons. Malgré le mal, ils s’érigent. Le pic est sucé, mordillé, aspiré. Il délaisse mes tétons légèrement douloureux mais contents. Pour aller plus au sud, là où le climat est tropical. J’écarte largement mes jambes, il y enfoui sa langue. Des soupirs de contentement, s’échappe de ma bouche. Sa salive m’inonde, mes lèvres salivent, je suis en nage. Une envie insoutenable d’être remplie me taraude. Des deux mains, il écarte largement ma fente pour y introduire sa langue. J’ai envie de mettre mes deux mains sur sa tête pour le faire encore plus entrer en moi. Je sens sa langue fourragée doucement. Je suis au supplice.
Au moment où il s’écarte pour reprendre un peu son souffle, j’en profite pour faire coïncider nos attributs et nos langues. Nos bouches se retrouvent mutuellement remplies. Position que je n’affectionne pourtant pas trop, j’aime soit totalement donner soit totalement m’abandonner. Je suce ma sucette toute dure, je l’enfourne totalement, allant jusqu'à me couper la respiration. De mes mains, je tâte ses bourses, les flatte de mes ongles, provoquant une contraction les fripant. J’adoooore. Lui, sous mes assauts répétés à entrepris de me doigter. Je gémis la bouche pleine. Il gémit la bouche pleine aussi. Il a une façon de gémir qui m’excite encore plus et m’incite à m’activer sur sa queue et ses couilles.
Tout ca ne me suffit plus. Je veux faire plus, je veux qu’il gémisse encore. Mes doigts glissent volontairement derrière ses bourses. Caressent la peau toute douce juste avant son trou. Faisant pression. Je sens et j’entends qu’il apprécie mon massage. Je m’enhardie et flatte son trou, tout doucement, je le survole du bout du doigt. En réaction, ses jambes s’ouvrent. Je sens qu’il en a envie et moi je me sens attirée, mes doigts papillonnent sur sa rondelle, poussant légèrement sur ses renflements.
Je me redresse pour me positionner entre ses jambes, je veux tout explorer, tout sentir, tout faire. Je veux l’entendre être au supplice, en vouloir encore, je veux lui donner du plaisir. Je prends mon temps. Passe mon doigt sur sa rondelle, je la titille, je place mon majeur devant son entrée et pousse doucement, après une légère résistance, le bout de mon doigt le pénètre. Je le ressort pour répéter l’opération. Son corps se tend de plaisir. Cette fois-ci, la résistance est moins forte et mon doigt progresse plus profondément en lui. Il prend mon poignée et amène ma main vers sa bouche, suce allégrement mon doigt pénétrant et consent à son retour vers le bas. Je ne sais pas lequel de nous deux est le plus à« block », moi explorant l’anus d’un homme, ou lui se faisant doigter par une femme.
Je reviens à ma rondelle, toute docile, bientôt toute ouverte à mes bons soins. Mon majeur pénètre, ressort et pénètre de nouveau, s’enfonçant de plus en plus en lui. Je porte mon doigt à ma bouche, l’humecte bien et enduit sa corolle de salive. Je recommence mes va-et-vient. Il gémit, se cambre pour s’ouvrir encore plus, je sens ses muscles se tendre sous l’intensité du plaisir ressenti. Je retire mon doigt pour le remplacer par ma bouche qui salive d’avance. D’abord timidement, je furète, contourne, fait durer l’attente. Sublime attente…
Et puis, je lèche, je lèche, je lèche avidement. Du bout de la langue, j’excite son bouton refermé. Je l’ouvre en forçant l’entrée. Le pénètre avec ma langue chaude et mouillée. De sa main, il se branle doucement. Elle est droite et dure, elle appelle à la fellation. Je délaisse donc mon activité pour le sucer. Je suis déchainée. Je le pompe, je l’engloutie entièrement. Son gland venant buté contre le fond de ma gorge. Encore et encore. Mais mon envie d’anal me reprend.
Je redescends vers son cul, écarte ses fesses, y enfouie mon visage. Ses gémissements s’intensifient. Mon doigt vient rejoindre ma langue. Je lèche, je pénètre, il est totalement ouvert, j’agite mon doigt à l’intérieur, massant ses parois, flattant sa prostate. Je sens qu’il va venir, jouir. Il saisit ma main pour lui donner un mouvement de va-et-vient. Je m’exécute, le baisant de mon doigt. Je le veux jouissant, je veux qu’il jouisse comme ça, rien qu’avec mon doigt en lui. Un râle primal vient conclure sa jouissance anale. Je suis pantelante, comme si j’avais moi aussi, jouie. Jouissance cérébrale, jouissance partagée, moi dans l’action, lui dans la réaction.
Je le rejoins, me lovant dans ses bras. Laissant refluer la vague de jouissance qui l’a traversé, venant d’un point inexploré et insoupçonné. On s’embrasse, on sourit, on est bouleversé. Il est encore tout dur, il se branle lentement. Moi aussi, je veux. A son tour, sa main caresse mes chairs gonflées et trempées. A mon tour, je veux être remplie. Il monte sur moi, positionne son gland entre mes lèvres. Sa queue entre sans aucune résistance, il me fait monter rapidement. J’adore cette sensation d’être complète, remplie. Je sens les premiers picotements de la jouissance, elle s’étend en moi, irradie de mon bas-ventre, s’insinue dans la moindre parcelle de mon corps. J’explose. Je jouie. Je m’épanouie. Et l’auteur de ma jouissance me rejoint dans l’extase pour la deuxième fois.
