Mardi 7 novembre
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C’est le matin que le geste me manque. Tendre les fesses vers ce corps endormi. Oui, c’est ça, je le vois le geste. Lui tourner le dos, reculer un peu et tendre les fesses. Les appuyer là contre son ventre. A peine, à peine…
Ne plus bouger. Laisser le temps et la chaleur faire leurs œuvres. Le sentir s’éveiller. A peine, si peu, qu’une partie de lui-même qui remonte doucement à la conscience. Qui remonte vers moi, qui remonte…
Il me manque ce geste. Sentir son sexe en érection là tout contre mes fesses. Qu’il s’y appuie doucement en faisant semblant de s’étirer. En sentir le gland doucement posé là où le dos perd son nom et les femmes leur innocence.
M’y appuyer un peu plus …silence…instant suspendu. Il respire dans mon cou. Il palpite contre mes fesses.
Ils me manquent ces matins chauds pleins des effluves de la nuit. Elles me manquent ces intimités lentes au sortir de la nuit.
Les mains se posent sur les hanches et doucement remontent jusqu’au sein. Ils s’y lovent avec plaisir. Malicieux tu fais glisser le mamelon entre tes doigts. Pris en ciseaux entre l’index et le majeur il durcit. Je m’appuie plus étroitement contre ton ventre. Ton sexe se glisse entre mes jambes. Doux gémissement…
Dis tu dors ?
Je rêvais je crois….
Par Tacoma
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Publié dans : Poème
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