Le lendemain, je me réveille fraîche et dispos. Tu es déjà parti au travail, rien d’étonnant puisqu’il est 10 heures. Je m’interroge sur la ou les raisons de mon sommeil prolongé. J’ai beau chercher, je n’y vois aucune cause possible. J’ai rien fait de spécial la veille qui puisses expliquer cette cure de sommeil. L’heure tardive me fait enclencher la 2^ème vitesse pour que le repas de midi soit prêt à ton retour. Un petit tour au marché me donnera l’inspiration dont je manque. Une rapide douche pour me rafraîchir et finir de me réveiller. Et me voilà prête pour te concocter un repas frugale mais savoureux. Je sors de l’immeuble, fais le tour du pâté de maison et m’engage sur l’avenue du marché. Les étals des maraîchers sont foisonnants de fruits et de légumes brillants et fermes. J’opte pour de belles aubergines violettes d’un calibre moyen pour éviter d’avoir trop de graines et une belle laitue. J’oblique vers le marché couvert pour acheter du Grana padano et ainsi compléter ma recette. De retour à la maison, je m’active devant les fourneaux pour confectionner une parmegiane assortie d’une salade verte. Pour le dessert …… je te ferai une surprise !

 Je coupe les aubergines, après les avoir nettoyées, en longues tranches que je sale pour les faire dégorger. Puis, je les fais revenir dans une poêle huilée. Entre temps, je prépare une sauce tomate. Le four chauffe en attendant son plat. Voilà, j’ai fini de faire cuire les aubergines, la sauce, aussi, est prête. J’alterne dans un plat à gratin ; aubergines, sauce tomate et parmesan ; un mille-feuille végétarien à la sauce provençale. Je l’enfourne. Il ne me reste plus que la salade à éplucher et la sauce vinaigrette à faire. Bientôt midi, tu vas rentrer de ta matinée de travail. Je suis en train de dresser la table quand tu arrives. Nous sommes synchrones.

Tu ne sais pas que j’ai comploté avec ta secrétaire pour que tu aies ton vendredi après-midi. Apres un baiser fougueux, tu files te laver les mains et t’installes à la table du salon. Je viens te rejoindre et je pose mes mains sur tes épaules tendues. J’entame un massage vigoureux pour dénouer les nœuds qui bloque ta nuque. Puis, le travail accomplit, mes mains glissent sournoisement vers ton torse, j’embrasse ta joue, ton cou et finit par mordiller le lobe de ton oreille. Tu empoignes mes mains pour me faire pivoter. Je me retrouve assise sur tes genoux. As-tu l’intention de me détourner de mes obligations culinaires ? Apres un long baiser, tu me relâches de ton étreinte. Je pars chercher mon mille-feuille végétarien. J’ouvre la gueule brûlante du four et extrais notre repas. Le déjeuner se déroule de manière habituelle, discussion et clin d’œil complice. Nos assiettes vides, je ne prends le temps de débarrasser la table pour qu’elle nous laisse le champ libre. Hummmm !

 Me voilà prête à l’action ! Je reviens, pousse légèrement ta chaise et m’assoie à califourchon sur tes genoux. Tes mains enserrent ma taille pour rectifier ma position. Je sens que mon entrejambe est mieux placée, en face et sur ta future bosse. J’approche ma bouche de la tienne, puis au moment où tu vas m’embrasser, je recule la tête. Et oui, aujourd’hui, on va jouer. Ma langue caresse tes lèvres l’une après l’autre et s’immisce dans ta bouche. Nos langues se connaissent bien, elles forment un duo complice. Elles entament des looping, tournoient, passent d’une bouche à l’autre. J’aspire ta langue et la mordille. Tu me rends la pareille. Mon bassin, bien positionné, tangue pour faire pousser le mat. Une fois, sûre et certaine de ta raideur.

 Je me relève et t’invite à faire de même, dégrafes ta ceinture et ouvre ton pantalon. Je te débarrasse de tes vêtements devenus superflus. Puis, doucement, je te pousse pour que tu t’asseyes sur la table. Je prends ta place sur la chaise et me penche vers ton entrejambe. Je serre ta verge entre ma paume et mes doigts pour en éprouver la fermeté. Tu pousses un petit soupir, imperceptible, sachant pertinemment ce qui se prépare.

 La prise bien assurée, j’entame un mouvement de va et viens lent et ample. Pendant ce temps, tu caresses amoureusement ma joue. Effleure mes lèvres, que j’entrouvre à peine. Ton index disparaît dans ma bouche, je le tète. Ma langue s’enroule autour. J’ouvre un peu plus grand ma bouche et attrape ton majeur. Tes doigts caressent ma langue. Je savoure tes doigts comme je savourerai bientôt ton sexe. Pendant ce temps là, ton autre main suit la courbe d’un de mes seins alternant caresse tendre et titillement de mon téton dressé. Tu plonges ta main sous mon haut et dégrafes mon soutien-gorge. Tu écartes d’une main de maître le bonnet qui te gêne. Tu malaxes doucement mes seins, l’un après l’autre.

 L’attente a assez durée. J’échange tes doigts contre ton sexe. Je me penche et souffle dessus. Tu frisonnes de plaisir. Du bout de ma langue, je lèche ton gland. Puis, ma langue descend le long de ta verge tendue à l’extrême. Tourne autour et remonte en suivant le chemin tracé par ta veine saillante. Arrivée en haut, ma bouche culmine sur ton gland rouge de désir. Je t’entoure de mes lèvres. J’excite et joue avec ton méat. Je goûte à ton nectar lubrifiant légèrement salé. D’un seul mouvement, je te gobe en entier. En même temps, ma main caresse tes bourses. Elles se contractent sous mes doigts. Je les palpe délicatement. De mon autre main, j’enserre la base de ta verge. Formant un piédestal à ton sexe.

 Ma bouche monte et descend le long de ta hampe. L’anneau formé par mes doigts suit ma bouche de concert. Tes mains se crispent sur mes épaules. J’accélère le mouvement, sentant que tu es sur le point de jouir en moi. Ta verge est luisante de salive, gonflée de plaisir qui ne demande qu’à jaillir. Tes doigts s’enfoncent un peu plus dans mes épaules. J’engloutis une dernière fois ton sexe au plus profond de moi. Je sens sous mes lèvres les contractions successives et intenses de ton éjaculation. Ma bouche se remplit de ta semence. Elle excite mes papilles, exalte mon sens gustatif. Je la garde quelques secondes et l’avale. De nouveau, tes mains me caressent le visage. Je redresse la tête en te souriant. Me relève et vient me coucher sur la table du salon à tes cotés. Nous continuerons nos prochains ébats plus douillettement dans le lit.